Unilever menace Facebook et Google de boycott publicitaire
On n’arrête pas de parler de Fake news et aujourd’hui c’est le groupe Unilever (vous devez connaitre quelques marques du groupe comme Amora, Axe, Ben & Jerry’s, Cajoline, Dove, Maille, Rexona, Signal… qui s’attaque à Google et à Facebook en menaçant de ne plus utiliser leurs régies publicitaires.
Une attaque au porte-feuille
Unilever c’est de nombreuses marques comme on a pu le constater ci-dessus, mais c’est aussi un des budgets publicitaires le plus important au monde. Cette menace de boycott des géants d’Internet n’est donc pas une parole en l’air qui ne pèse rien.
En effet le groupe a déclaré qu’il pourrait “retirer ses annonces des plateformes numériques qu’il accuse d’être devenues un ‘marécage’ de fake news, de racisme, de sexisme et d’extrémisme” d’après CNN (article en anglais).
Ils ont d’ailleurs été très précis à travers l’annonce de Keith Weed qui a eu lieu hier, l’actuel directeur commercial :“Nous ne pouvons pas continuer à soutenir une chaîne d’approvisionnement en contenus où la transparence est aussi bonne que dans un marécage”, puis en enfonçant le clou : “Il est dans l’intérêt des médias numériques d’entendre cela et d’agir.”
Un budget colossale
Le groupe dépense chaque année 8 milliards d’euros pour ses actions marketing, en sachant qu’un quart de celui-ci est dépensé en ligne, donc en grande partie chez Google et Amazon.
Les pays s’en mêlent
L’Allemagne a déjà sortie une loi en ce sens et d’autres pays européens exhortent Facebook a mettre en place des outils pour bloquer la diffusion des publications jugées problématiques.
A voir si cela suffira, car Unilever peut difficilement se passer de ces géants du web et peut profiter de cette déclaration pour se faire bonne presse…